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La disparition du pluralisme chez les médias

On le sait, les médias grappillent les informations comme une pie vole ce qui brille relatant souvent de la même manière les faits si ce n’est de copier-coller l’intégralité des dossiers de presse ou d’autres articles qui leur sont fournis, tout ça par peur de se tromper ou pour ne pas se faire dépasser par la concurrence. Sans compter que leurs formes en deviennent similaires avec l’évolution technologique et les règles typographiques. Les textes sont de plus en plus raccourcis, simplifiés voire même bâclés, et avec cette nouvelle génération de journalistes muselés par leurs rédactions, vient à disparaître le pluralisme, tué inéluctablement par la concentration de journaux.

 

pixabay.com
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Une question de concurrence

On parle de pluralisme, mais qu’est ce que cela veut-il dire? A ne pas confondre avec la diversité que les médias essaient de produire, mais on parle bien là d’impartialité politique et idéologique de ces derniers. Au XXIe siècle est-il réellement possible de rester neutre? De nombreuses piges ou blogs prouvent que ce n’est pas une utopie, alors pourquoi les grands médias qui gouvernent notre pays ont-ils tous des penchants soit politiques, soit religieux et autres? Bienvenue dans un monde où le politiquement correct remplace la vérité bafouée par l’argent. Et quand on sait qu’Edipresse, racheté par Tamedia en 2010, domine le marché Suisse, il est tout à fait normal de penser que les journalistes y travaillant ne dérogeront pas aux règles qui leur sont imposées par risque de ne plus jamais retrouver de travail dans cette branche. On obéit donc en hochant la tête et en baissant les yeux, laissant qui de droit remodeler les faits comme il l’entend. Mais les résultats sont flagrants: des articles parfaitement identiques sont publiés dans trois médias différents mais gérés par le même groupe. Où est passé le pluralisme qui voudrait que le journaliste y apporte sa touche personnelle et permette deux visions différentes sur un seul et même sujet tout en relatant neutralement l’information.

 

Une question d’argent

Outre la concentration de médias, la pression du marketing et de la publicité influence négativement le contenu des journaux. Notamment en politique, où il semblerait que certains journaux octroient plus de temps de parole à certains qu’à d’autres. C’est ainsi que les politiques financent certains médias afin d’en être la cible promotionnelle, alors que la presse devrait toujours être libre, indépendante et surtout critique envers le pouvoir politique. Un journal ne peut-il pas être neutre politiquement? Apparemment non et surtout lorsqu’on sait que la très large majorité des journalistes sont de gauche malgré un certains déni à ce niveau. Un article des Observateurs relève d’ailleurs une question très intéressante:

 

«Il est connu depuis longtemps que le manque de pluralité (dû à la partialité politique et idéologique de gauche, au politiquement correcte et autre bien-pensance), est attesté et vérifié empiriquement et depuis longtemps en Suisse grâce aux données statistiques des votations populaires qui indiquent régulièrement le fossé entre la population et les médias. D’où une question, sans doute scandaleuse: la presse nourrit-elle réellement la démocratie et le pluralisme ou cherche-t-elle, parfois sans s’en rendre compte tant elle en est imbibée, à vouloir imposer et alimenter la bien-pensance, le progressisme et autre bougisme à la mode?»

 

Le journaliste doit et devrait agir afin d’éviter la manipulation, la désinformation. Aussi, le journaliste se doit de mettre une pression sur lui-même, pour éviter d’être esclave dans sa profession. L’équilibre, la neutralité et l’honnêteté imposent au journaliste de couvrir un sujet sans jamais se prononcer sur son choix, ni dire aux lecteurs, le meilleur choix lors d’une élection par exemple.

 

Du côté de votre mensuel chablaisien «Le Point Chablais», ses bénévoles travaillent d’arrache-pied pour être le plus neutres et le plus justes possible afin que ce journal puisse finalement correspondre a chacune des idéologies de nos lecteurs. Malgré des divergences d’opinion, comme des bénévoles athées, chrétiens ou musulmans ou des gauchistes et des droitistes nous nous efforçons de ne pas avantager un côté ou l’autre et ce pour n’importe quel sujet. Et vous à votre avis: pensez-vous que «Le Point Chablais» est pluraliste?

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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