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L’année 2013 fête les 90 ans d’Albert Roux et les 450 ans de sa maison

Il s’en passe des choses à Bex… Mais, dans cette commune, il y a aussi des personnages hauts en couleur qui ont fait vivre le village avec leur bonne humeur générale mais aussi par leurs actions ! C’est le cas d’Albert Roux qui a fêté ses 90 ans au mois d’août dernier, célébrant au passage la maison de la famille Roux qui existe depuis 450 ans.

 

Albert Roux
Albert Roux

 

Une maison historique

Que d’histoire à travers ces pierres qui constituent la maison de la famille Roux, sise à la ruelle de l’Echaud 5 à Bex. Construite en 1563, la maison dite « Tavelli » est d’ailleurs référenciée dans le bouquin « Bex – Villars, à la belle époque ». Il s’agit d’une des plus vieilles maisons de Bex classée monument historique. Détruite par un incendie en mai 1859, elle a été entièrement reconstruite l’année suivante. La maison a alors passé entre les mains de plusieurs propriétaires jusqu’en 1877 où le rez-de-chaussée et le premier étage ont été légués à Henri et Marie-Julie Roux. Ce n’est qu’en 1950 que la famille Roux a racheté la totalité de l’immeuble. En 1961, Paul Roux, le papa d’Albert, a hérité de l’immeuble racheté ensuite par son fils Jacques en 1979. Derrière la demeure se trouve un jardin appelé la Cour des miracles depuis des décennies. Ce nom lui a été donné à cause des religieuses qui y délivraient des repas aux pauvres.

 

La maison Tavelli à la ruelle de l’Echaud 5 à Bex à été construite il y a 450 ans
La maison Tavelli à la ruelle de l’Echaud 5 à Bex à été construite il y a 450 ans

 

90 ans d’Albert Roux

Albert Roux, né un 21 août, a fêté ses 90 ans le 17 août dernier dans la Cour des miracles en présence de sa famille, ses amis, le tout accompagné de cors des alpes et d’un orchestre champêtre.

 

Né au Bouillet, Albert Roux étudia à l’école de Fenalet avant de travailler aux Salines de Bex de 1941 à 1946. « Mon père et mon grand-père avaient d’ailleurs, à eux deux, aligné pas loin de 100 ans de travail dans les mines en tant que contremaîtres », se rappelle Albert, qui, après cette expérience, a travaillé durant plus de trente ans au CFF comme main-d’œuvre, ce jusqu’à sa retraite en 1977.

 

A côté de son travail et de sa vie de famille, Albert Roux à voué son existence à la collectivité. Avec la plantation de quelque 3’000 m2 de vignes sur la colline du Montet, Albert s’est naturellement retrouvé président de la Société Vinicole de Bex. Poste qu’il garda durant une dizaine d’années, jusqu’en 1965 avant de revendre ses vignes.

 

Il s’intéressa également à la caserne des pompiers de Bex, de laquelle Albert resta dix ans commandant, jusqu’en 1973. « A l’époque nous étions plus de 400 pompiers pour l’ensemble de la commune, un chiffre énorme par rapport à aujourd’hui », explique Albert avant de reprendre : « Le plus gros incendie auquel j’ai participé à l’extinction est sans doute celui du dépôt des chemins de fer à la gare de Bex en 1969. Un chauffeur de camion qui livrait du mazout voulait contrôler si son véhicule était vide… et il a regardé à l’aide d’un briquet ! Le jour précédant, il avait livré de la benzine et les gaz étant encore en hauteur cela a créé une explosion. Il a fallu plusieurs heures pour éteindre l’incendie, qui, par chance, n’a fait aucune victime.

 

Albert Roux a aussi œuvré pour la commune de Bex en tant que municipal du service des eaux durant vingt-quatre ans à partir de 1970. « En 1954, lorsque j’étais président de la commission de gestion, j’ai demandé de refaire les postes de distribution de l’eau des hameaux. Quand je repris la présidence de cette même commission en 1968, j’ai constaté que rien n’avait changé dans les hameaux, j’ai donc renouvelé la demande. C’est ainsi qu’on m’a nommé municipal du service des eaux et j’ai pu dès lors créer un plan directeur des eaux que j’ai présenté à la commune. Les travaux ont débuté en 1973, d’abord dans les hameaux et ensuite dans le village », se rappelle-t-il.

 

Amateur de tir, Albert Roux a longtemps fait partie de sociétés de tir, il a même été abbé-président quelques années au Cordon Bleu. Finalement, il présida durant six ans l’Union des philanthropiques de Montreux, aujourd’hui regroupant la Riviera et le Chablais.

 

Une vie bien remplie pour ce personnage chaleureux qui observe la vie bellerine du haut de son balcon de la maison « Tavelli ».

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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