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Un dîner à la ferme: un candidat d’Ollon représente notre région

La cinquième édition d’un «Dîner à la ferme» a débuté à la RTS le 14 novembre dernier. Cette année, un candidat d’Ollon y participe, il s’agit d’Alexis Borter, représentant son exploitation familiale ainsi que la région.

 

Alexis Borter
Alexis Borter

 

L’émission

Pour rappel, lors de cette compétition culinaire au goût du terroir, sept agriculteurs invitent à tour de rôle leurs homologues à partager un repas typique de leur région. Cette cinquième édition sort, pour la première fois, du cadre roman et s’étend sur le Tessin et la Suisse alémanique. Tous sont jugés sur l’accueil et le repas par les autres participants dont ceux qui comptabiliseront les meilleures notes se verront remporter un séjour à Vercorin. Ce n’est donc pas dans un esprit de grande compétition, mais plutôt d’un moment convivial que les sept candidats participent à l’émission qui, notons le, ne ressemble absolument pas à l’émission française «Un dîner presque parfait», puisque, ici, les candidats s’attribuent de très bonnes notes et sont respectueux du travail des autres. Chaque vendredi, la RTS diffuse le programme et ce jusqu’à la finale du 2 janvier qui se déroulera à Genève sur un bateau de la CGN.

 

Alexis Borter

Parmi les sept candidats, la région d’Ollon est représentée par Alexis Borter. Agé de 24 ans, il est le benjamin de cette cinquième édition. Titulaire d’un brevet fédéral de viticulture complété d’une formation de pépiniériste viticole ainsi que d’une formation en œnologie à Changins qu’il a terminée cet été, Alexis travaille depuis 2011 sur l’exploitation familiale d’ailleurs créée par son papa, Stéphane Borter. «On travaille 13 hectares de vigne entre Aigle, Ollon, Yvorne, Bex, et l’on en vinifie 3,5 hectares», explique Alexis avant d’ajouter: «Avec mon père, on produit environ 17 000 bouteilles par an». Alexis possède également une vingtaine de moutons qui paissent au sommet de la Dent-de-Jaman avec le troupeau de son ami Raphaël Schaublin.

 

Une journée à Ollon

Alexis Borter était le premier candidat à passer. «Cela ne m’a pas posé trop de problèmes, j’ai fais ce que je voulais et c’était toujours moins stressant que de passer en dernier», confie-t-il. Le choix du menu est rapidement devenu une évidence pour Alexis qui a décidé de cuisiner du rack d’agneau ainsi que de la truite en apéro et en entrée. Le poisson, il l’a même pêché le dimanche avant le concours au lac de Nervaux situé dans le district d’Aigle. «J’ai élaboré le menu avant de me rendre compte de sa complexité», avoue-t-il.

 

Le jour J, Alexis a reçu, à l’occasion de l’apéritif, les autres candidats en tambours dans les vignes d’Antagnes avec une dizaine de membres de la Jeunesse de la Fontaine, une société de tambours qu’il a présidée quelques années et dont il est aujourd’hui membre. Les candidats ont eu le droit à la première dégustation en présence de leur hôte et sous un soleil radieux. Au menu de cet apéritif, de la truite fumée, du saucisson vaudois, du lard fumé, des rebibes d’un fromage de l’alpage de L’Etivaz situé au col de la Croix et des bricelets de sa grand-maman, le tout accompagné d’un Chasselas. Un départ en trombe puisque les autres candidats se régalent déjà. Ils ont même pu profiter d’un morceau de cor des Alpes de l’Amicale du Léman aux Dents-de-Morcles. Pas le temps pour Alexis de beaucoup discuter qu’il doit déjà repartir en cuisine juste après avoir présenté son menu inscrit sur des bouteilles de vin.

 

Alors qu’il a été aidé par sa compagne Mélanie, notamment pour la préparation de l’apéritif et de la décoration de la table, en cuisine, il a été assisté par sa maman, Chantal. Pendant ce temps, son papa, Stéphane, en a profité pour faire visiter l’exploitation aux convives qui ont d’ailleurs eu droit à une dégustation à la cave à barriques.

 

La suite du repas s’est terminée dans une grange aménagée spécialement à cet effet. En entrée, un tartare de truite accompagné d’un Viognier. En plat, Alexis a proposé un rack d’agneau avec une sauve au Pinot noir servie dans une éprouvette de chimie, et le tout accompagné d’un Gamaret. Finalement, pour le dessert, Alexis a préparé de la glace et des mignardises dégustées avec un Pinot gris passerillé.

 

Alexis a préparé un menu d’exception, notamment lorsqu’on sait qu’il apprenait à cuire des pâtes seulement quatre ans plus tôt. Bien entraîné, il ne s’est pas démonté le jour du concours, et ce malgré le stress. «Avec de bons aliments on ne peut pas faire mauvais si l’on reste dans la simplicité, mais je dois admettre que m’a maman m’a énormément aidé.» Une belle réussite pour Alexis qui aura même réussi à faire manger de l’agneau à une des candidates prétendant ne pas aimer cette viande et à convaincre une valaisanne que le vin vaudois est excellent.

 

Le résultat

Au terme de cette journée derrière les fourneaux, Alexis s’en est plutôt très bien sorti, et les notes qui lui ont été attribuées parlent d’elles-mêmes. Il comptabilise une moyenne de 54 pour l’accueil et de 57 pour le repas. Les autres candidats ne l’ont noté qu’avec des 8, des 9 et des 10. Une bonne moyenne, surtout pour le repas, dont les résultats réjouissent Alexis qui aurait toutefois aimé atteindre les 55 points pour l’accueil. Alexis a, malgré tout, une belle manière de résumer le concours: «Nous ne sommes pas là pour gagner mais pour apprécier le travail des autres. Le but n’était pas de vendre plus de vin mais de le faire connaître et de faire découvrir la région d’Ollon», car n’oublions pas que les produits cuisinés par Alexis provenaient de la région, entre la Laiterie du Collège d’Aigle ou le maraîcher Claude-Allain Stettler. «Si je ne remporte pas le concours, j’aurais au moins gagné en connaissance. J’ai rencontré de sacrés personnages, tous différents avec des activités propres à chacun. Au final, ce concours est une très belle expérience», conclut-il.

 

Il faudra attendre le 2 janvier pour connaître les résultats définitifs de cette cinquième édition d’un «Dîner à la ferme». Lors de cette finale, les candidats pourront encore attribuer des points, un pour l’accueil et un pour le repas. Rien n’est donc joué.

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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