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Démarchage téléphonique

Apprenez à dire non!

Assureurs, voyants, revendeurs de toutes sortes, ils sont toujours plus nombreux à nous appeler pour nous vendre leurs produits, leurs services; pas toujours évident de dire non. C’est le sujet développé par Pro Senectute dans l’une de ses conférences données par René Goy le 11 juin au CMS (Centre medico social) d’Aigle.

 

Comment apaiser les appelés

Apprendre à dire non, «mais poliment», met en avant René Goy. L’idée n’est pas de terminer le téléphone avec des regrets parce que l’on aura été insultant avec son interlocuteur. «N’oublions pas qu’au bout du combiné ce sont des humains et qu’ils font leur travail. Ils sont parfois rémunérés faiblement et subissent souvent beaucoup de pression quant à un certain taux de réussite», rappelle le conférencier. Mais alors, comment s’en débarrasser rapidement et poliment? Tout d’abord, il existe l’astérisque. On peut souscrire gratuitement à cette protection matérialisée par une étoile (*) devant son numéro de téléphone. Les démarcheurs téléphoniques sont dès lors censés ne pas réaliser d’appels commerciaux auprès de ces numéros. Cependant, cet astérisque n’est pas réellement dissuasif. «Pourtant, on peut tout de même s’en servir», assure René Goy. Lors d’un appel commercial, on peut simplement répondre à l’appelant: «La loi vous interdit de m’appeler.» – «Cet argument permet de se sentir mieux armé face à ces appels mais ne les diminue pas», ajoute René Goy.

 

Il existe de nombreuses méthodes de ce type pour couper court à ces appels; des méthodes que nous détaillerons plus tard. Pour l’heure, intéressons-nous aux raisons pour lesquelles il faut se méfier de ces démarchages téléphoniques. Tout d’abord, il est nécessaire de comprendre qu’un contrat conclu par téléphone est considéré comme valable. S’il y a donc une règle à retenir c’est la suivante: ne jamais dire oui. Même pour répondre à une simple question du type: «Etes-vous bien Mme Dupont?» Les conversations sont généralement enregistrées et peuvent parfois faire l’objet de manipulations. Un oui, pour répondre à une question banale, peut, dès lors, se transformer en une validation d’une offre. Pour éviter ce problème, répondez toujours par: «Quel est le but de votre appel?» Dans cet esprit, il est aussi possible de s’inscrire sur la liste Robinson, une alternative à l’astérisque.

 

Trucs et astuces

Les appels commerciaux ne vont pas diminuer, c’est peu probable. D’une certaine manière, réjouissons-nous, car si ce n’était pas avec le téléphone que ces entreprises travaillaient, ils emploieraient d’autres méthodes beaucoup moins plaisantes, comme le porte-à-porte. Apprenons donc à gérer ces situations simplement, rapidement et poliment. Il existe tout un panel de phrases toutes faites à consommer sans modération. Lors de la conférence, les idées éclataient comme du pop-corn. Voici un pêle-mêle des idées proposées par les participants.

 

«Si l’on veut me vendre du vin, je réponds: vous tombez mal, je suis abstinent.» – «Si l’on vous dit que vous avez gagné quelque chose, je réponds: super! Merci beaucoup! Puisque vous avez mon adresse, faites moi suivre mes gains. Raccrochez ensuite immédiatement.» Plus radical, mais tout aussi efficace, «dites que vous revenez et déposez le combiné. Ne revenez pas tant que votre interlocuteur n’a pas raccroché.» Même le conférencier s’est prêté au jeu en nous faisant part de son expérience: «Lors d’un téléphone d’un voyant j’ai répondu: c’est sympa, mais vous n’êtes pas très crédible car vous n’avez pas vu que ça ne m’intéressait pas.»

 

Hormis ce moment fort intéressant, René Goy a donné une série d’autres exemples dont on vous en livre une partie. La première solution consiste en une note type à laisser près de son téléphone et à répéter même si le démarcheur vous interrompt: «Je ne donne suite à aucun appel commercial. Je vous demande de supprimer mon nom et mon numéro de vos listes d’adresses. Je vais ainsi mettre un terme à notre conversation. Je vous souhaite une bonne journée / soirée. Au revoir Monsieur / Madame.» Il faut ensuite raccrocher immédiatement le combiné.

 

Il s’agit d’une méthode relativement classique. Mais il est possible de s’amuser de ces situations qui sont, au premier abord, agaçantes. Voici des réponses plus comiques, tout aussi efficaces: «Il faut que je demande à mon tuteur.» – «Je peux aussi commander même si j’ai des poursuites?» – «Vous tombez bien, je fais un mot croisé et j’ai un problème avec une définition, vous allez pouvoir m’aider!»

 

Voilà une bonne base pour réagir efficacement à ces appels commerciaux tout en restant calme et poli. Et vous? Pour quelle méthode optez-vous?

Informations

Pour inscrire l’astérisque dans l’annuaire:

Swisscom Directories SA - 0848 86 80 86

 

Pour s’inscrire sur la liste Robinson :

Demande auprès de l’association suisse de marketing - 052 721 61 63

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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