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Apprendre à favoriser les oiseaux près de chez soi

Le 9 février prochain, 20 h 15 à l’Ecole professionnelle d’Aigle, le Cercle des sciences naturelles du Chablais proposera, pour sa deuxième conférence de l’année, d’aborder le sujet de la favorisation des oiseaux autour de chez soi. Une conférence de Bertrand Posse, ornithologue professionnel travaillant à Sempach dans un centre de données sur les oiseaux et les bagages de ces derniers.

 

 

De la biodiversité

Contrairement aux idées reçues, les soins à apporter au jardin sont minimaux pour y accueillir une certaine biodiversité. Par exemple, il est bon d’aménager un coin sauvage structuré avec des fleurs de diverses variétés ou de sauvegarder les buissons fruitiers. Les étangs, en plus d’être jolis, attirent les oiseaux et les insectes et ne demandent que très peu d’entretien. Pour un jardin dit «sauvage», il faut passer la tondeuse une à deux fois par mois seulement. D’autant plus qu’un gazon tondu souvent poussera plus vite. Une petite technique pour ne pas écraser les sauterelles qui, pour fuir, sautent dans l’herbe haute, il suffit de tondre depuis le milieu de la pelouse et ensuite revenir sur l’extérieur. Qui n’a jamais installé une mangeoire pour y nourrir les oiseaux… ou surtout pouvoir les observer de près. Pourtant, il ne faut les alimenter que l’hiver lorsque la neige ou le gel recouvrent le sol. Période à laquelle ils en ont réellement besoin. Les moineaux, par exemple, plus ils mangent plus ils prolifèrent, ce n’est pas bon et cela cause des dégâts. En revanche, on peut laisser des nichoirs à reproduction toute l’année, les mésanges et les rouges-queues en profiteront largement. Bertrand Posse mettra d’ailleurs des plans à disposition pour la fabrication de nichoirs. Mais simplement maintenir un compost dans lequel les animaux viennent se réfugier, ou aménager un petit tas de pierre pour les musaraignes est déjà simple et utile.

 

Biodiversité est aussi synonyme de bio

Pour attirer la faune et la flore il faut être respectueux, et cela se traduit en éliminant un maximum de produits toxiques. Lorsqu’on créé une biodiversité le jardin s’équilibre de lui-même et le temps à consacrer n’est autre que d’y donner un peu d’ordre. La culture bio n’est effectivement pas aussi rapide et rentable qu’une culture habituelle et demande plus de travaux. L’idée n’est pas de n’utiliser que des produits bio, mais de trouver un juste milieu en remplaçant certains produits chimiques par d’autres naturels et bien souvent réalisés soi-même, ce qui est la meilleur solution. Les traitements bio sont plus efficaces; utilisés sur une salade celle-ci pourra être consommée dans la journée, contrairement à d’autres produits conventionnels où il faudra attendre près de trois semaines.

 

Finalement, en appliquant ces simples techniques vous pourrez apprécier des cavernicoles tels que le rouge-queue ou la mésange bleue. Dans les buissons se laisseront apercevoir les fauvettes ou les rouges-gorges. L’étang apportera quant à lui des libellules et une diversité incroyable de petites guêpes chasseuses d’insectes et favorisant la pollinisation.

 

Le CNSC au cœur de ses initiatives

Cette conférence du 9 février sera complétée par une autre agendée au 8 mars. Elle portera sur l’entretien écologique différencié et la nature urbaine. Elle sera donnée par Pascale Aubert, déléguée à la nature du Service des parcs et domaines de la ville de Lausanne. Lausanne qui a choisi un entretien différencié de ses parcs, laissant une place aux prairies fleuries et aux haies indigènes. Les jardiniers ont adapté leurs outils et trouvé des alternatives aux produits chimiques de synthèse.

 

Ces rendez-vous nature sont organisés par Martial Pot, paysagiste-horticulteur indépendant, fondateur et président d’honneur du Cercle des sciences naturelles du Chablais et responsable de la réserve du Grand-Marais à Bex et conférencier. Après une pause en été, d’autres rencontres seront prévues de septembre à décembre prochains.

Informations

www.natures.ch/csn

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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